Le Piano et ma vie


"Si la vie n'est qu'un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs.” Montaigne

Ienissei Ramic nait à Moscou et vit ensuite en Serbie jusqu’à l’âge de dix ans. Il grandit dans une famille de musiciens et commence le piano à l’âge de trois ans grâce à l’enseignement de sa mère pianiste, élève d’Evgeny Lieberman (lui-même élève du légendaire Heinrich Neuhaus). Son père, virtuose, obtient le Premier Prix d’accordéon au Concours International de Venise en 1984.

Avec sa famille, Ienissei Ramic quitte la Serbie pour la France ou il s’inscrit au Conservatoire de Boulogne-Billancourt, dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson. A 16 ans, Alain Planés le reçoit dans sa classe au CNSMDP où il se distingue brillamment avec le 1er prix en licence et master. Parallèlement, Lilya Zilberstein et Menahem Pressler lui enseignent leurs secrets. Avec cet héritage, il s’inscrit dans la grande tradition des pianistes du début du 20e siècle, tradition dans laquelle le piano chante.

A Paris, Ienissei Ramic se produit à la Salle Cortot ou il donne les 12 études d’exécution transcendantes de Franz Liszt, et joue le concerto en Sol de Ravel avec orchestre. Il joue à l’hôtel des ventes de Drouot pour la création parisienne de la sonate de paques de Fanny Mendelssohn. Le Figaro Culture consacre sa première page à la vente du manuscrit,

on qualifie Ienissei Ramic de « Virtuose ». Lors d’une soirée évènement, le parfumeur Jean Paul Guerlain l’invite à jouer un concert pour son anniversaire et il participe à plusieurs récitals de l’association caritative les « Virtuoses du Cœur ». Directeur musical du « Journal d’Un Disparu » de Léos Janacek, mis en scène par Louise Moatty , on le découvre encore une fois dans le Figaro, T.Hillériteau écrit « Ienissei Ramic parvient à faire oublier les différentes orchestrations dont le cycle a fait l’objet pour le rendre à sa pureté originelle ».

En 2016 il enregistre les œuvres méconnues de Dynam-Victor Fumet et Raphael Fumet chez Polymnie / The Orchard. Sur France Musique, Frédéric Lodéon remarque son jeu « virtuose ! » et Benoit Duteurtre le qualifie de « brillant pianiste ».

En 2017, Ienissei Ramic fait ses débuts chinois au mythique Huangpu Théàtre de Shanghai, et donne une série de récitals à Nankin, Shenzhen, et Canton.

Egalement compositeur, ses pièces sont jouées au  Theatre Ranelagh  a Paris lors de la projection de films muets. Ienissei Ramic est convié à donner des concerts en Russie, en Hollande, en Espagne, en Italie, en Allemagne, et en Serbie.